Cette sélection d'articles est à la fois limitée par l'absence de beaucoup de titres en ligne et par le choix des organes de presse à retenir. Même de simples citations de produits ou marques en cause peuvent être intéressantes pour déterminer la visibité et se représenter l'image du projet Mozilla, des réalisations qui en sont issus et des organismes qui y sont liés. Vos réactions
« (…) Cet état de fait pourrait changer avec l'arrivée de rivaux sérieux, comme Opera, Safari et Firefox, qui proposent aux utilisateurs des fonctions innovantes et une meilleure sécurité qu'Internet Explorer, largement inchangé depuis des années. (…)
Parmi les navigateurs web alternatifs, seul Firefox est disponible en « open source », ce qui autorise toute personne à en modifier le code pour y ajouter des modules afin de relever automatiquement un compte de courrier électronique, contrôler un lecteur de musique numérique ou lancer des requêtes de recherche dans Google, Amazon.com ou encore eBay.
La plupart des estimations donnent à Internet Explorer environ 95 % de parts de marché, mais cette hégémonie pourrait se réduire au vu du comportement des « early adopters », les pionniers fanatiques de nouveautés qui définissent les futures tendances plusieurs mois avant le grand public.
Ainsi, près de 20 % des visiteurs du site avant-gardiste Engadget (http://www.engadget.com) passent par Firefox pour se connecter, contre 53 % par Internet Explorer, 11,3 par Safari et 2,5 % par Opera. »
« La Nintendo DS arrive aux Etats-Unis à la fin de novembre - Plus d'un million de téléchargements pour Firefox 1.0 - MobileWay et Inphomatch donnent naissance à Mobile 365…
Dans notre récent article sur la montée en puissance du navigateur Firefox, de la fondation Mozilla, nous indiquions que cette dernière souhaitait passer la barre du million de téléchargements de la pré-version 1.0 en moins de dix jours. Le pari est plus que gagné : avant le délai imparti, Firefox affiche déjà 1,316 million de téléchargements. »
« Le navigateur de la fondation Mozilla se présente comme une alternative crédible à Internet Explorer. Il pourrait être confronté aux mêmes problèmes d'attaques de sécurité que le navigateur de Microsoft. (…)
Emanation de la fondation Mozilla (elle-même lancée par la société Netscape Communications Corporation, propriété de Time Warner), Firefox est un navigateur open source et multiplate-forme (Windows, Linux, Mac OS X…) qui se veut léger, rapide et simple à utiliser. Il propose des fonctionnalités longtemps restées inédites comme la navigation par onglets, la gestion des extensions, le blocages des pop-up, l'intégration et la personnalisation des moteurs de recherche, la personnalisation de l'interface, etc. Dans ce cadre, il se présente comme une alternative de plus en plus crédible à Internet Explorer de Microsoft. Et pourrait réussir là où Netscape a échoué. (…)
Mais avec sa popularité grandissante, Firefox risque d'être confronté aux problèmes que rencontre IE : la gestion des failles de sécurité. Si IE est le navigateur le plus attaqué, ce n'est pas tant par ses technologies perméables (VBScript, ActiveX…) qu'à cause de son écrasante popularité. IE est le navigateur utilisé dans plus de 95 % des cas. La fondation Mozilla a préféré prendre le problème de manière préventive en invitant les internautes à déceler — et récompenser — les failles de sécurité.
Et ça marche. Récemment, une dizaine de failles ont été décelées (et corrigées à travers les nouvelles versions des applications) dans le cadre du Bug Bounty Program. Une stratégie à double tranchant et qui pourrait se retourner contre l'éditeur. Dans un récent rapport sur les attaques virales du premier semestre 2004, Symantec estimait à moins de six jours le délai constaté entre la découverte d'une brèche système et des premières attaques.
Ce qui impose aux éditeurs un rythme soutenu des mises à jour (et des tests qui doivent les valider). La fondation Mozilla sera-t-elle en mesure de suivre le rythme ? D'autre part, cela impose aux utilisateurs de suivre scrupuleusement les mises à jour. Un problème que connaît bien Microsoft depuis deux ans. »
« Après ses toolbars et autres deskbars, Google serait en train de constituer une équipe afin de disposer de son propre navigateur web
Les nostalgiques du combat Microsoft / Netscape vont être contents. Selon le webzine britannique TheRegister et le New York Post, le champion des moteurs de recherche Google serait en train de recruter des ingénieurs afin de concevoir son propre navigateur web, concurrent du Internet Explorer de Microsoft. Google aurait déjà débauché Joshua Bloch (Sun) ou Adam Bosworth (Microsoft) pour travailler sur ce projet. (…)
Assez proche des équipes de la fondation Mozilla, Google pourrait reprendre une partie du code utilisé actuellement par des logiciels comme Netscape ou Firefox, principales alternatives d'IE avec Opera ou encore le Safari d'Apple.
Reste à attendre une confirmation de la part de la jeune pousse américaineet savoir si derrière cette probable arrivée sur le marché des navigateurs web, Google ne finira pas tout simplement par proposer des systèmes d'exploitation complets pour PC, basés sur les logiciels libres… »
« L'Office fédéral allemand pour la sécurité de l'information et la fédération des associations de consommateurs invitent les internautes à abandonner Internet Explorer au profit de Mozilla ou d'Opera
Dans une interview au Berliner Zeitung, le porte-parole de l'Office fédéral allemand pour la sécurité de l'information (BSI), organisme d'état chargé de fournir au gouvernement allemand des services de sécurité, a pris clairement position contre le navigateur de Microsoft.
Partant du constat qu'Internet Explorer est prédisposé aux risques, attirant trop de virus et vers, BSI appelle les internautes allemands à adopter des navigateurs alternatifs, comme Mozilla ou Opera.
Et l'office n'est pas le seul à tenir ce discours… La Vzbv, fédération allemande des organisations de consommateurs qui regroupe 38 associations, appelle elle aussi les consommateurs à abandonner Internet Explorer. Surtout depuis que l'Allemagne est devenue une nouvelle cible du phishing et que les internautes allemands sont invités à déposer leurs coordonnées bancaires sur des sites web illégaux.
Microsoft a réagi en indiquant qu'Internet Explorer n'est pas moins protégé que ses concurrents, et que l'éditeur propose un patch dès qu'une faille est découverte. Pas forcément rassurant ! »
La fondation Mozilla, qui invitait les informaticiens à dénicher les failles de sécurité de ses logiciels en leur promettant une récompense, vient de signer ses premiers chèques. Des programmeurs ont découvert que les navigateurs Mozilla et Firefox, ainsi que le client email Thunderbird, étaient susceptibles d'être infectés de manière critique. De quoi être plus indulgent avec Internet Explorer. »
« S'il domine toujours largement le marché des navigateurs, Internet Explorer a vu sa part baisser pour la première fois au cours des derniers mois. La faute à ses problèmes de sécurité à répétition, mais aussi à la qualité de ses challengers, dont le petit Firefox.
Le nouveau trublion d'Internet s'appelle Firefox. D'après les statistiques du cabinet d'analyse WebSideStory, ce petit navigateur se permet de marcher sur les plates-bandes de Microsoft. Pourtant, le géant des logiciels pensait, depuis la mort de Netscape, avoir réduit toute concurrence à néant grâce à son Internet Explorer. (…) »
L'article mentionne la sortie de Firefox « en version 1.0 » et les chiffres de WebSideStory puis finit par l'évocation de Netscape 7 d'AOL.
« Une pré-version du navigateur Internet Mozilla Firefox 1.0 est disponible depuis mardi 14 septembre. Le produit open source de la Fondation Mozilla commence à grignoter un peu les parts de marché du puissant Internet Explorer.
Le Firefox nouveau est arrivé ! Ou presque… (…)
Ces nouvelles moutures corrigent les problèmes de sécurité relevés au sein de ces produits. « Les failles concernaient les trois programmes », explique Tristan Nitot, président de la Fondation Mozilla en Europe. A la suite de la chasse au bug rémunérée (Security Bug Bounty Program), lancée en août dernier par la Fondation, dix failles ont été relevées par des participants. Certaines peu inquiétantes, d'autres jugées très critiques (exécution d'un code dans le système de l'utilisateur). Mozilla en publie la liste sur son site. Quatre bénévoles, ayant signalé les failles les plus graves, ont reçu une récompense de 500 dollars. (…)
En France aussi, Internet Explorer semble abandonner un peu de ses positions à Mozilla. Sur notre site 01net. , en nombre de visites (en moyenne 15 millions chaque mois), la part de marché d'Internet Explorer s'est légèrement érodée, passant de 95 % en janvier à 92 % en août. Absent du classement des navigateurs les plus utilisés par les internautes, Mozilla a fait son apparition au mois de juin (1,8 % des navigateurs), pour atteindre 5,5 % en août. Des chiffres à manier avec précaution, mais qui semblent souligner une tendance. « Partout, Mozilla et Firefox sont en progression permanente depuis le printemps », avance Tristan Nitot.
Avec les nouvelles versions de ses deux navigateurs, la Fondation Mozilla espère continuer à piétiner les plates-bandes d'Internet Explorer. Elle a même eu l'idée de créer un site spécifique pour créer l'événement autour du nouveau Firefox. Cette technique, le « buzz », est bien connue des services marketing. Le site, Spreadfirefox.com affiche ainsi le compteur du nombre de pré-versions déjà téléchargées — 502 000 en deux jours — et clame haut et fort l'objectif d'un million de téléchargements en dix jours.
(…) En revanche, Firefox continuera de se heurter parfois à des sites considérés comme « optimisés pour Internet Explorer ». « Il ne faut pas dire optimisés pour Internet Explorer, mais plutôt limités à Internet Explorer », fulmine Tristan Nitot, président de la Fondation Mozilla Europe. Selon lui, il s'agit de sites écrits de façon non rigoureuse, comme aux débuts du Web, et testés ensuite uniquement sous Internet Explorer pour corriger les bugs. »
« Manque de nouveautés et trous de sécurité fragilisent le navigateur de Microsoft. Des concurrents comme iRider ou Deepnet montent en puissance. (…) »
L'article cite aussi des alternatives à Internet Explorer qui n'en sont pas — sans toujours reconnaître la surcouche d'IE.
« Merci à F.Lo de nous avoir renvoyé ce message que le responsable de la sécurité informatique de l'université de Genève a envoyé en interne.
Aux utilisateurs de PC sous Windows,
Malgré l'activation d'un pare-feu sur votre poste de travail et la mise à jour régulière de votre système d'exploitation et de vos outils pour naviguer sur Internet, le produit « Internet Explorer » (IE) est réputé être une porte d'entrée privilégiée des « hackers » du fait des failles de sécurité existantes qu'il comporte.
Il est donc recommandé d'éviter de l'utiliser pour « surfer » des sites inconnus. N'utilisez « Internet Explorer » que dans les cas où un autre navigateur (Mozilla, Firefox, …) n'est pas à même d'afficher correctement les pages du site demandé !
Décidément, si même les utilisateurs battent en brèche les monopoles… »