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Pourquoi m'embêter alors qu'Internet Explorer est déjà installé ?
Quand on achète un PC, l'icône d'Internet Explorer (IE) est prêt, sur le bureau de Windows, à lancer le navigateur. En effet, Microsoft (MS, pour les intimes et il y en a beaucoup) est livré gratuitement avec les systèmes d'exploitation MS. Comme Windows est en position de quasi-monopole, IE est à la portée de tous et représente 96 % du marché des navigateurs . C'est justement pour ces raisons que le produit de MS est dangereux. IE est vulnérable
Utilisé par la quasi-totalité des internautes, IE est la cible rêvé des concepteurs de virus qui veulent atteindre le plus haut degré de propagation possible de leur “créature”. Créer un virus qui risque de ne jamais rencontrer son système cible n'est vraiment pas rentable ; C'est une question de probabilité.
Comme les virus utilisent les (nombreuses) failles de sécurité d'IE pour se propager et accomplir leur œuvre néfaste sur votre PC, il est indispensable de mettre à jour IE (comme tous les produits communicants) et de télécharger les mises à jour critiques que MS publie régulièrement (Critical Updates). Visiter le site Windows Update très régulièrement est indispensable et se tenir au courant des problèmes de sécurité est recommandé (exemple Secuser.com). Ces précautions ne dispensent pas d'utiliser un bon antivirus, mis à jour très régulièrement (certains permettent une mise à jour quotidienne automatisée par Internet), de protéger son PC connecté des dangers du réseau par un fire-wall efficace et de sauvegarder ses données sensibles.
Outlook interdit dans une université britannique
Au Newnham College, les détenteurs d'une adresse mail de l'école sont interdits d'Outlook et Outlook Express. Les deux applications de Microsoft sont considérées comme de trop grands vecteurs de virus.
Le college anglais de Newnham, rattaché à Cambridge, vient d'interdire l'usage d'Outlook et d'Outlook Express parce qu'elle ne veut plus passer son temps à faire le ménage après les attaques de virus. L'école, qui regroupe près de 700 utilisateurs, a pris cette décision après “l'épidémie” récente du virus Klez. Les serveurs de courrier de l'Université ont bloqué 200 000 mails infectés, ce qui n'a pas empêché qu'un bon nombre d'utilisateurs soit tout de même touché. (…)
Neil Barett, directeur technique de la société Information Risk Management va plus loin ; “Ce n'est pas vraiment une surprise. Je suis plutôt surpris qu'il n'y ait pas eu plus de décisions de ce genre. J'ai beaucoup de sympathie pour les administrateurs de ce college qui ont pris cette décision et je pense que si j'étais à leur place, j'aurais agi de la même façon.”. Vrai que, selon lui, la fonction de prévisualisation d'Outlook, qui lance automatique du code Java et XML, rend le produit “attrayant” pour les auteurs de virus.
Il tempère toutefois son propos en prédisant que si beaucoup d'utilisateurs commencent à migrer vers d'autres logiciels de courrier électronique, les auteurs de virus commenceront à s'y intéresser. “Ça ne fait que donner un court sursis”, pessimise-t-il. Pour l'heure, Microsoft n'a pas fait de commentaires.
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Un symbole de résistance
L'attitude monopolistique de MS est critiquée par bon nombre d'internautes qui utilisent quotidiennement les produits de la firme de Bill Gates. La justice américaine a reconnu l'abus de position dominante de MS. Cette société tentaculaire a notamment exploité le monopole détenu dans le domaine des systèmes d'exploitation pour imposer gratuitement son navigateur Web, Internet Explorer, distribué gratuitement avec Windows. Pourtant la justice américaine n'a pas su prendre les mesures qu'imposait le respect des règles de la concurrence pilier de l'économie libérale. Quant à l'Europe, ses procédures son bien trop lentes pour contrer à court terme ces pratiques illicites.
Certains ne souhaitent pas abandonner le système Windows, à cause de sa fonction de norme de référence et son image de simplicité, mais participent à peu de frais à la résistance contre MS en refusant systématiquement d'utiliser les produits et les services de la société basée à Redmond.
Le navigateur IE, par la façon dont MS l'a imposé face au leader du marché, Netscape Navigator, est un symbole. Utiliser une alternative à IE et à ses services MS incorporés, permet d'apporter, sans s'imposer de fortes contraintes, sa contribution à un monde plus juste.
Pourtant nombre d'internautes débutant ne connaissent plus que le produit livré avec le système d'exploitation présent à la livraison de leur PC.
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Ah bon ! Il y a d'autres navigateurs ?
Eh, oui ! le choix ne se limite pas aux différentes versions d'Internet Explorer. Outre le grand perdant de la guerre des browsers de la fin des années 90, Netscape Communicator, la relève s'organise.
Dans l'offre logiciel de navigateur solo qui ne servirait qu'à naviguer sur le Web est tentant mais les utilisations d'Internet ne se limitent pas au Web et d'autres protocoles permettent d'autres types de communication comme le FTP, le mail, les newsgroups, l'IRC, etc.
Même IE est livré avec le client email Outlook Express qui permet aussi d'accéder aux dizaines de milliers de newsgroups existants (ce mode de communication préexistait à la création d'Internet en 1983 [lire : TCP/IP : déjà 20 ans de bons et loyaux services, JDNet, 6 janv. 2003, Antoine Crochet-Damais]).
La plupart des navigateurs font partie d'une suite logiciel plus ou moins volumineuse.
Avec le développement de l'usage et des usages d'Internet ainsi que l'intégration des médias, de nombreux logiciels possèdent un module permettant d'accéder aux informations présentent sur les sites Web.
Ainsi, les téléphones portables ont besoins de navigateurs particuliers pour accéder à des versions des sites créés ou adaptées à leurs contraintes d'affichages et de transmissions (cf. Wap). A l'opposé, des sites sont spécialement dédiés aux internautes disposant d'une connexion haut-débit, l'offre est différente et les logiciels sont, sinon tous spécifiques, du moins adaptés aux technologies et services que permet la vitesse de transmission des données.
De plus en plus de logiciels dont la fonction première n'est pas la navigation sur le Web intègrent leur propre navigateur, ou pour beaucoup un module utilisant le moteur d'affichage d'IE (partageant aussi ses failles et ses risques…). Ainsi, les lecteurs audios et vidéos Winamp (version 3.0, la dernière est pourtant la 2.90), RealOne Player (anciennement Real Player) cf. Copernic Agent.
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Les indépendants : Opera et Amaya
Hormis la suite Opera, on ne trouve de véritable alternative au produit Microsoft que dans la galaxie du projet Mozilla.
Le navigateur Opera connaît un certain succès mais est loin de faire l'unanimité surtout pour son rendu du CSS et du Javascript. Il contient un client mail multi-comptes, un lecteur de newsgroups et un module pour la messagerie instantanée. Pour profiter de la version gratuite, il faut souffrir le renouvellement d'un bandeau publicitaire intégré aux barres de votre fenêtre de navigation. L'éditeur norvégien a publié Opera 7 qui propose un meilleur rendu des standards - loin d'être parfait (voir Opera 7 et le CSS2) - et offre des nouveautés intéressantes. Il en est à la version 7.1 seulement disponible en anglais (aucune version 7 en français).
Voir la fiche d'Opera…
Logiquement des éditeurs intègrent un navigateur, sans se contenter de recourir à ceux présents sur le système. Ainsi l'éditeur HTML WYSIWYG du W3C, Amaya permet de naviguer et d'éditer des pages Web aux standards qu'élaborent cet organisme. L'INRIA (centre de recherche public français) est mettre d'oeuvre du projet. Mais, les sites étant conçu uniquement en référence au monopolistique IE, l'affichage dans Amaya donne parfois de désagréables surprises. Voir notre fiche sur ce navigateur open source gratuit qui est maintenant localisé en français ainsi que la documentation et le dictionnaire l'accompagnant.
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Les surcouches (d'Internet Explorer évidemment !)
Même quand on cherche un logiciel pour remplacer IE, on retombe souvent sur IE. Nombreux sont les navigateurs sur le marché qui sont (ou ne sont que) des surcouches d'IE.
En effet, les surcouches sont des logiciels qui utilisent le moteur d'affichage d'IE et en reprennent les fonctionnalités. Ils apportent leur propre design et ajoutent (mais parfois retranchent) leurs propres fonctions.
Certaines ne sont présentent que l'inclusion des services de portails ou de FAI. MS lui même propose une version MSN Explorer 8 d'IE pour les utilisateurs de sont portail Internet. Pour bénéficier de nouvelles fonctionnalités il faut payer, maintenant qu'IE est monopolistique. En français, MSN Explorer 7 est encore gratuit.
Autre portail multi-services, Yahoo! propose aussi d'intégrer ses services à IE. Côté FAI, Tiscali propose à ses abonnés Tiscali 10.0, comme ses concurrents qui proposent souvent aussi un navigateur qui sert d'interface à tous les services offerts.
On trouve de nombreuses surcouches, des payantes comme Netcaptor (US$29,95) et des gratuites tels Crazy Browser ou Avant Browser (v. 7.0.3.2 du 28/01/2003, traduit en français). Il en existe une avec plus de fonctions, multi-onglets également, c'est MyIE2 : page d'accueil en français (sauf si vous préférez l'anglais) qui succède et remplace MyIE. Un petit patch est disponible pour traduire la dernière version (0.7.435 bêta), parue le 19 février 2003, en français. Ce navigateur vraiment séduisant, propose le blocage des pop-up et des bannières publicitaires, une gestion intelligente et variée des favoris (barre d'outils, alias, groupes, etc.)…
Il prévoit la prise en charge des barres d'outils pour IE, mais ce
système n'est pas encore complètement opérationnel. A essayer pour rhabiller son pauvre IE.
Ne pas le confondre avec MyIE2 Nemesis (v. 1.95) qui est aussi multi-onglets mais moins riche en fonctionnalités.
Les projets de navigateurs rhabillant IE sont nombreux certains concepts comme la barre de navigation Minibrowser ou la barre latérale affichant des miniatures des pages préchargées avec la technologie Flash de Macromedia pour habiller l'interface : PhaseOut venu d'Italie (voir ci-contre).
NeoPlanet propose plus de 500 thèmes pour habiller IE et vous permet de créer votre propre skin (et même de la publier). Il propose un client email et un module de chat, un gestionnaire de téléchargements… Un outils de recherche avancée souligne les mots sur lesquels il possède des informations supplémentaires. Neoplanet 5.2, build 1704, est téléchargeable gratuitement (3,33 Mo), pour Windows 95 ou plus, équipé d'IE 4 et plus récent. Ce navigateur manque malheureusement d'évolutions.
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Miniature des outils proposés par Phase Out
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Crazy Browser
Crazy Browser 1.05
Crazy Browser est un navigateur multi-onglets intéressant, il reprend les qualités et les défauts de la version d'IE installée sur le PC. On retrouve ainsi les menus contextuels d'IE, la gestion des cookies et de l'enregistrement des images, etc.
Par contre, Crazy Browser propose moins d'icônes qu'IE et ne permet pas l'affichage de la barre médias d'IE 6. A noter aussi que les barres d'outils additionnelles à IE (Google, Copernic, Yahoo! Companion, FlashGet bar, etc.) ne sont malheureusement pas disponibles avec Crazy Browser.
Les fonctions propres ajoutées pallient, en partie, cet inconvénient, d'autant que les Outils additionnels pour IE accessibles par le menu contextuel sont opérationnels (tout comme les entrées supplémentaires de la Google Toolbar). Aucune nouvelle version n'est sortie depuis un moment, ce qui le laisse maintenant en retard sur la concurrence.
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Un peu d'Histoire
Mais la suite qui a accompagné le décollage d'Internet chez le grand public est Netscape. En 1993, des développeurs issus du National Center for Supercomputing Applications (NCSA) de l'Université de l'Illinois, où ils avaient créé, Mosaic, le premier navigateur graphique, lancent la version 1.0 du Navigator de la société Netscape Communications. Netscape Navigator, logiciel alors payant a accompagné le décollage d'Internet
Le géant du logiciel, Microsoft et son quasi-monopole sur les systèmes d'exploitation a négligé ce nouveau média. Pour effacer son aveuglement, la société de Bill Gates achète une licence de Mosaic à une des sociétés chargées de sa commercialisation. Les ingénieurs maison vont développer Internet Explorer (qui n'a plus grand chose à voir avec Mosaic) et l'intégrer de plus en plus à Windows. IE sera distribué gratuitement, comme c'est toujours le cas avec la version 6 SP1, avec les versions successives du système d'exploitation hégémonique.
Netscape Communicator, la suite logicielle qui intègre le Navigator va perdre rapidement son audience et la société Netscape, qui a dû distribuer gratuitement son produit, perd la guerre des browsers.
Netscape Communicator reste un très bon produit mais n'est plus à la hauteur des standards actuels. Il en est arrivé à la version 4,78 : le télécharger.
L'année 1998 est une année charnière pour la société Netscape. Elle est rachetée par le groupe AOL-Time Warner après s'être lancée dans le développement open source. Netscape libère en effet le code source de Communicator et annonce que la version 5 sera développée dans le cadre du logiciel libre. Est alors créée l'organisation Mozilla (voir le lexique) pour prendre en charge la coordination du projet. Après six mois de travail, il est décider de réécrire entièrement le code du moteur d'affichage, dénommé Gecko, du navigateur. Ainsi, Netscape 6/7 n'est pas une upgrade (évolution) de Netscape 4.x, il fait partie des logiciels basés sur Mozilla.
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La galaxie Mozilla
Le projet phare de l'organisation Mozilla est son navigateur gratuit mais, à l'instar du nouveau Netscape, de nombreux navigateurs utilisent le moteur Gecko et les réalisations de la communauté Mozilla.
Projets hébergés par Mozdev
Sur Mozdev, qui fédère une centaine de projets autour de Mozilla, une rubrique recense (en anglais) les projets de navigateurs publiés :
- Aphrodite - Une interface, avec différentes skins pour Mozilla/Netscape qui fonctionne avec Phoenix.
- Beonex Communicator est une suite logicielle multi-plateformes basée sur Mozilla pour Windows, Linux, Mac OS et FreeBSD. Elle comprend un navigateur, un client mail/news et un éditeur de pages Web. Beonex Communicator se présente comme un projet open source visant l'utilisateur final. Une version stable numérotée 0.8.2 (basée sur Mozilla 1.0.2) est disponible gratuitement.
- BrowserG! - Un puissant système Web Java qui met en valeur Mozilla ;
- Dino - Dino! User Interface project ;
- Epiphany est un navigateur pour Gnome, une interface Linux, nécessite Gnome 2.2 et Mozilla 1.3 et plus avec le support du GTK2 et vise les non-spécialistes. [Voir aussi Galeon et Skipstone.]
- kiosk - A kiosk style mozilla browser ;
- Nareau - Open Source browser+server+component application ;
- vBrowse est un pur-Java VXML navigateur. Le VXML 1.0 et 2.0 sont des spécifications du W3C destinées aux synthétiseurs vocaux ;
- wmlbrowser - Browse WML in Mozilla/Phoenix ; version 0.2 instable sortie le 1er janvier 2003.
D'autres projets sont en gestation mais n'ont pas été publiés :
- Magellic - Un navigateur Web open source ;
- MercurySpider est un autre projet open source qui veut améliorer Mozilla pour l'utilisateur final moyen.
Navigateurs tiers basés sur le moteur Gecko
D'autres navigateurs sont développés sans être hébergés par Mozdev :
« K-Meleon, le Mozilla désenflé pour Windows »
K-Meleon en est à la version 0.7 (basé sur Mozilla 1.2 bêta) existe en version française. Une mise à jour SP1 est récemment parue. Il est présenté comme « rapide, ayant une interface minimale, et étant entièrement compatible avec les standards. Pour faire simple, K-Meleon peut être considéré comme le Mozilla désenflé pour Windows. »
Propose un gestionnaire de pop-up par domaine, la possibilité de choisir son user-agent string , un dispositif de chargement rapide paramétrable avec plusieurs options croissantes.
Pour ceux qui n'ont besoin que d'un navigateur et n'ont pas l'utilité d'un client mail, d'un éditeur HTML, etc.
Voir notre fiche de K-Meleon 0.7….
- Galeon est un navigateur pour Gnome, une interface Linux (nécessite Gnome et Mozilla).
- Galeon 2 est une nouvelle version principale basée sur Gnome 2. Il a nécessité une complète réécriture du code en raison des changements énormes de l'architecture de Gnome. Une version stable et contenant les principales fonctions de Galeon 1 est disponible au téléchargement.
- Skipstone est un autre projet de navigateur pour Gnome basé sur GTK.
Ghostzilla dans Outlook
Ghostzilla aligne une série de dispositif de camouflage pour surfer discrètement au bureau. D'un mouvement de la souris faites disparaître le navigateur et apparaître votre logiciel “officiel” et avec des gestes plus savant faites le réapparaître. Ghostzilla affiche les pages Web avec ou sans éléments graphiques dans n'importe quelle application.
Il est précisé sur le site Web (en anglais), un peu hypocritement, de « ne pas utiliser Ghostzilla pour naviguer sur des sites pornographiques ou préjudiciables. Vous vous ferez prendre. Si vous utilisez Ghostzilla, Internet Explorer ou n'importe quel navigateur, il y a presque toujours un journal des sites visités. Le journal (log) est conservé sur le serveur principal de votre réseau ; votre administrateur réseau peut chercher dans ce fichier les noms des sites blessants et découvrir qui les a visité. » Mieux, en bas de page, ils vous demandent « si vous avez la chance d'avoir un travail important et à responsabilités, où votre pleine attention à ce qui ce passe à l'écran est vitale, SVP n'utilisez pas Ghotzilla. »
Voir notre fiche sur Ghostzilla 1.0 et Ghostzilla-CD 1.0.1, ainsi qu'une intéressante fiche « Ghostzilla 1.0 » dans la logithèque de L'Internaute.
- IBM Web Browser pour OS/2 v2.0 disponible en français construit avec le moteur Gecko, propose un navigateur, un client mail et news, un dictionnaires et des plug-in.
- CompuServe 7 et AOL pour Mac OS X des suites orientées consommateurs distribuées par AOL.
- wKiosk 2.0 est destiné aux bornes publiques d'accès Internet. C'est, comme les deux suivants, un produit d'AppMac pour Mac OS X.
- wKids 1.0 est destiné aux enfants et inclut une interface utilisateur simplifiée, une liste des sites autorisés, et fonctionne en plein écran. Il est disponible en français.
- wDesk 1.0 est destiné aux utilisateurs professionnels et inclut des filtres et des outils d'administration pour limiter l'utilisation non professionnelle. Il est aussi disponible en français.
Les projets de navigateurs de l'organisation Mozilla
- Phoenix est un projet de navigateur de l'organisation Mozilla qui vise à faire un navigateur rapide et léger, utilisant le moins de ressources possibles. Le développement en est à la version 0.5 et il est maintenant localisé en français avec installeur. Cette version devrait être la dernière avant un nouveau baptême du navigateur.
Pour l'heure, Phoenix reprend le navigateur de la suite logicielle Mozilla en y ajoutant de petites améliorations comme les barres d'outils personnalisables par glisser-déplacer, le gestionnaire de téléchargement en barre latérale, la barre de recherche, etc.
Voir notre fiche Phoenix 0.5…
- Camino - Un projet de l'organisation Mozilla visant à construire un navigateur pour Mac OS X avec une interface utilisateur Cocoa. Il en est à la version 0.6. C'est l'ancien Chimera ;
- Mais les navigateurs les plus connus de la famille sont Mozilla et le nouveau Netscape.
Le navigateur Mozilla est toujours en développement et de nouvelles fonctionnalités sont continuellement ajoutées comme le préchargement des liens (Link prefetching) et la barre de liaison (Links Toolbar) ou le filtrage du spam. La dernière “version stable” est la 1.3. La précédente “version stable” (1.2.1 qui corrige un bogue DHTML de la version 1.2) est disponible en français. La dernière version en développement publiée pour les bêta testeurs est connue comme Mozilla 1.4 alpha.
Voir la fiche de Mozilla…
Le retour de Netscape
Netscape 7 est la version aboutie du nouveau navigateur de la société Netscape Communications qui a publié le code de son navigateur Netscape Communicator début 1998. Netscape 7 est construit sur le code de la version définitive (1.0.x) de Mozilla, alors que les Netscape 6 étaient bâtis sur le code des préversions bêta de Mozilla. Ainsi, Netscape 7 ne souffre plus des lenteurs et des bogues qui affectaient et pénalisaient les versions estampillées 6.x.
Voir un tutoriel illustré pour composer son téléchargement et « installer Netscape 7.02 ».
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D'autres :
- Dillo (version 0.7 sortie le 17 février 2003) est un navigateur pour Linux écrit en C, basé sur GTK+ (ne nécessite pas Gnome). L'application pèse moins de 300 Ko, se lance en moins de deux secondes et est très rapide . [captures].
- Konqueror est, entre autre, un navigateur Web open source pour environnement UNIX. Il supporte le HTML 4.0, le JavaScript, les applets Java, le CSS1 et (partiellement) le CSS2, ainsi que les plug-in Netscape (ex.: Flash ou RealVideo). Konqueror fait parti du package « kdebase ». Plus de détails sur notre fiche Konqueror.
- OmniWeb 4.2 spécifiquement et exclusivement pour Mac OS X : intègre un module anti-pop-up et un éditeur de source HTML, traduit en français (US$ 29,95 essai gratuit).
- La future version 4.5 d'OmniWeb devrait être basée sur le moteur d'affichage KHTML. OmniWeb 4.5 sera une mise à jour gratuite pour les possesseurs d'OmniWeb 4.x, et sera disponible plus tard ce trimestre selon The Omni Group. Seuls les clients actuels de The Omni Group peuvent télécharger une pré-version d'OmniWeb 4.5.
- Safari Public Beta pour Mac OS X d'Apple version 10.2 ou ultérieure avec blocage des pop-up. Il s'appuie aussi sur le moteur KHTML du projet open source Konqueror. Safari est en téléchargement gratuit (3 Mo) et occupe 7,1 Mo d'espace sur le disque.
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« Très différent de son homonyme sous Windows, IE/Mac est le fer de lance de Microsoft en terme de support des standards » Tristan Nitot, OpenWeb, Les navigateurs alternatifs.
Les navigateurs en mode texte
- Lynx est un navigateur Web en mode texte. Lynx 2.8.3 fonctionne sur Un*x, VMS, Windows 95/98/NT mais pas sur 3.1 ou 3.11, sur DOS (386 ou plus haut) et OS/2 EMX. Une curiosité paléontologique encore vivace !
- Links est un navigateur Web à la fois graphique et en mode texte semblable à Lynx. Il fonctionne sous Linux, BSD, UNIX en général, OS/2, Cygwin sous Windows,
AtheOS, BeOS et FreeMint. Il affiche les tables, les frames, les images PNG, JPEG, GIF, TIFF, et XBM (en mode graphique) et supporte les JavaScript.
- W3M est un navigateur en mode texte, programmé en C, d'origine japonaise, qui tourne sur diverses versions d'Unix, depuis la version 990226 sur OS/2 et depuis la version 990303 aussi sur MS Windows avec Cygwin 32. Le projet est hébergé par Sourceforge.net.
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